Retour en homepageDe la 4ème au BTSA

Les élèves de seconde GT laissent libre cours à leur imagination...

Publié le 24/05/2018

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Dans le cadre de l’étude de l’argumentation en français, les élèves de 2nde Générale et Technologique ont composé des fables. Après avoir tiré au sort deux animaux et une morale, les jeunes auteurs ont laissé libre cours à leur imagination… Bonne lecture !  

L’éléphant et l’huître

 

L’huître, crustacé de la mer, possédait une perle,

L’éléphant, animal de la terre, possédait une paire de défenses.

Madame l’huître a toujours envié les majestueuses défenses de l’éléphant,

Mais étant trop petite et ne pouvant sortir de l’eau,

Elle demanda à deux gorilles de l’aider à les voler.

Pensant qu’ils étaient trop sots, elle voulut les manipuler.

Les deux singes trop naïfs,

Allèrent exécuter leur mission.

Une fois leur travail terminé,

Ils rentrèrent donner le butin à l’huître,

Mais cette dernière étant trop proche de son argent, ne voulut pas les payer.

Les gorilles, énervés, dérobèrent la perle de l’huître et rendirent à l’éléphant son trésor.

L’avarice perd tout en voulant tout gagner.

 

Le Ver de Terre qui veut ressembler à la Souris

Un ver vit une belle souris,

Si élégante qu’il en fut surpris,

En effet elle portait de si précieux biens,

Que le ver ne faisait plus attention aux siens.

Il se mit en tête de dérober

Tout ce qu’il ne possédait.

Il était tellement confiant,

Qu’il en oublia le piège de la souris

Et fut pris dedans.

Celui qui veut avoir ce qui est à autrui

Finit par perdre aussi le bien qui est à lui.

 

Le Colibri et le Moucheron

 

Un moucheron parle avec un colibri ;

Le colibri, vantard, lui dit qu’il est le plus fort et

Que personne ne peut lui faire de mal.

Un jour, le moucheron en eut marre et

Il fit un plan pour tuer le colibri.

Il énerva le colibri et de ce fait,

Il le mangea.

Mais le moucheron resta dans sa gorge et l’étouffa.

Entre nos ennemis,

Les plus à craindre sont souvent les plus petits.

 

La Belette qui veut sauter aussi haut que la Grenouille

 

La belette qui observait la grenouille,

Tapie dans les fenouils,

Fut surpris par la hauteur de ses sauts.

Elle voulut en faire autant pour sauter plus haut.

Elle s'essaya sur la première proie venue,

Mais elle était tellement dodue,

Qu'elle s'écrasa lourdement par terre.

La grenouille vantarde et ses amis en rirent

Mais c'était sans compter sur le courage de la belette,

Elle recommença et cette fois sans défaite.

La capture était impressionnante,

Pour la grenouille, la situation était embarrassante.

Tel ait pris qui croyait prendre.

Ne pas juger, il faut attendre

Tout peut se retourner et ainsi changer.

 

Monseigneur Chat et l'Araignée

Monseigneur Chat régnait en maître sur la ferme du village.

L'araignée, travaillait toute la journée,

À son dur labeur, à tisser des toiles.

Cela est ridicule, dit-il,

La nature est mal faite,

Moi, d'un seul bond,

Mon dîner est dans mon gosier, et pour de bon !

Toi, tu ne te reposes que rarement comme moi au soleil.

Mais Monseigneur est joueur,

Une petite guêpe circulait dans la ferme,

D'un coup de patte, il essaya de l'attraper,

Puis se mit à courir après,

Furieux de ne pas y arriver, cela l'énervait encore plus,

Épuisé mais fier, il continuait à courir derrière elle ;

Quand tout à coup, la guêpe fut prise au piège,

Dans la jolie toile de l'araignée ;

Je n'ai point couru, dit-elle,

Mais tout simplement attendu,

Et mon travail, m'a donné mon dîner,

Rien ne sert de critiquer,

Peu importe la taille de chacun

Mieux vaut travailler à son rythme et

Recevoir après l'effort, une récompense,

Tel est pris, qui croyait prendre.

 

Le Lion et le Faucon

Le Lion ayant dépensé tout d'un coup

Augmenta les taxes, quand la faillite fut sur le coup.

Le Faucon avide de richesse,

Alla voir son altesse.

« Votre majesté, dit le Faucon, augmentez les taxes,

Pour améliorer notre économie,

Tout ceci pour nous remettre dans l'axe,

Et montrer votre génie. »

Le Lion après tant de compliments,

Fut totalement content.

Le Faucon se retira sans aucun doute.

Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute.

Le Faucon devint le nouveau régent

Tandis que le Lion fut le nouveau mendiant.

 

Le Singe et le Chien

 

Un jour, Flipper, un chien errant,

Qui vivait dans une famille pauvre,

Découvrit son nouveau voisin,

Un jeune singe qui vivait paisiblement,

Dans une famille assez aisée.

Flipper voulut rencontrer ce dernier

Pour apprendre à le connaître.

Après avoir discuté, le chien devint jaloux

Car ce petit singe, nommé Puppy,

Avait une bien meilleure vie.

Ainsi Flipper était très jaloux car,

Lui, avait seulement de quoi vivre.

Il décida donc de changer de famille,

Mais après quelques temps

Le chien ne voulut pas rendre sa place au singe.

Ce-dernier porta plainte et le chien

Fut emprisonné à cause de la jalousie.

Le pauvre se perd en voulant imiter le riche.

  S. Mouzon, professeur de français



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